Si l’oreille est un filtre, un réceptacle, le Lobe est un générateur de sons, puissant, sensible et vertébré. Cet ensemble de 23 musiciens improvisateurs a été créé en octobre 2010 sous l’impulsion de la chanteuse-accordéoniste Claire Bergerault.
Expérimentale, contemporaine, abrasive ou minimale, la musique du Lobe se situe à la frontière de l’écriture et de l’improvisation, l’une ou l’autre étant perpétuellement questionnée.
La matière sonore étant en constante évolution, il s’agit là de porosité, d’échanges et d’aller-retours entre les musiciens et la chef d’orchestre dans un cadre esthétique singulier définit autour d’un langage commun de signes propres à l’orchestre.
Pour autant, la direction par gestes n’est pas systématique. Elle est envisagée comme un chemin possible car c’est une musique qui s’écrit dans l’instant, dans l’écoute et dans le partage d’un même engagement.
La préoccupation du son est constante : le rapport entre l’électronique et l’acoustique, la spatialisation, la voix s’amalgamant au timbre orchestral sont autant de pistes à ce travail de recherche. L’intensité, l’opacité, l’épaisseur du son naissent de l’intention, du soin apporté au son aussi bien que du traitement que l’on veut bien lui accorder. Alors, la musique peut prend forme, dans un espace temps donné, élastique et transformable .
Si l’oreille est un filtre, un réceptacle, le Lobe est un générateur de sons, puissant, sensible et vertébré. Cet ensemble de 23 musiciens improvisateurs a été créé en octobre 2010 sous l’impulsion de la chanteuse-accordéoniste Claire Bergerault.
Expérimentale, contemporaine, abrasive ou minimale, la musique du Lobe se situe à la frontière de l’écriture et de l’improvisation, l’une ou l’autre étant perpétuellement questionnée.
La matière sonore étant en constante évolution, il s’agit là de porosité, d’échanges et d’aller-retours entre les musiciens et la chef d’orchestre dans un cadre esthétique singulier définit autour d’un langage commun de signes propres à l’orchestre.
Pour autant, la direction par gestes n’est pas systématique. Elle est envisagée comme un chemin possible car c’est une musique qui s’écrit dans l’instant, dans l’écoute et dans le partage d’un même engagement.
La préoccupation du son est constante : le rapport entre l’électronique et l’acoustique, la spatialisation, la voix s’amalgamant au timbre orchestral sont autant de pistes à ce travail de recherche. L’intensité, l’opacité, l’épaisseur du son naissent de l’intention, du soin apporté au son aussi bien que du traitement que l’on veut bien lui accorder. Alors, la musique peut prend forme, dans un espace temps donné, élastique et transformable .
Le Lobe
Intemporal
La force de Coriolis
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Dans notre cerveau, le Lobe temporal est le siège de nombreuses fonctions cognitives, dont l’audition, le langage, la mémoire, et la vision de formes complexes. Le Lobe Intemporal se constitue des instruments à vent de l’orchestre Le Lobe.
Intemporal comme la durée toute subjective de notre perception du temps. La musique s’étire ou bien se concentre et se densifie en nous immergeant dans un espace élastique. La durée devient alors une notion relative qui nous fait oublier l’inéluctable sablier temporel.
« La force de Coriolis » est le nouveau projet de cet ensemble à vent.
La force de Coriolis est une force inertielle qui dévie la trajectoire d’un objet en mouvement à la surface d’un objet en rotation. En météorologie, cette force a pour conséquence de dévier toute masse d’air en mouvement vers la droite dans l’hémisphère nord et vers la gauche dans l’hémisphère Sud. Ce vent tournant est alors contraint par la force de Coriolis.
Dans cette pièce musicale jouée par le pupitre de vents du Lobe, il s’agira de rotation des instruments et de spatialisation. S’inspirer de cette force tellurique pour entrer dans l’œil du cyclone.
PIERRE BLAVETTE : Flûte
CLAIRE BERGERAULT : Voix
MATHIEU LEMAIRE : Saxophones
JEAN-LUC PETIT : Anches
OLIVIER LAPORTE : Trombone
CLEMENT BERNY : Trombone
GUILLAUME VICHERY : Cor
LIONEL ESTUBLIER : Tuba
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