Si l’oreille est un filtre, un réceptacle, le Lobe est un générateur de sons, puissant, sensible et vertébré. Cet ensemble de 23 musiciens improvisateurs a été créé en octobre 2010 sous l’impulsion de la chanteuse-accordéoniste Claire Bergerault.
Expérimentale, contemporaine, abrasive ou minimale, la musique du Lobe se situe à la frontière de l’écriture et de l’improvisation, l’une ou l’autre étant perpétuellement questionnée.
La matière sonore étant en constante évolution, il s’agit là de porosité, d’échanges et d’aller-retours entre les musiciens et la chef d’orchestre dans un cadre esthétique singulier définit autour d’un langage commun de signes propres à l’orchestre.
Pour autant, la direction par gestes n’est pas systématique. Elle est envisagée comme un chemin possible car c’est une musique qui s’écrit dans l’instant, dans l’écoute et dans le partage d’un même engagement.
La préoccupation du son est constante : le rapport entre l’électronique et l’acoustique, la spatialisation, la voix s’amalgamant au timbre orchestral sont autant de pistes à ce travail de recherche. L’intensité, l’opacité, l’épaisseur du son naissent de l’intention, du soin apporté au son aussi bien que du traitement que l’on veut bien lui accorder. Alors, la musique peut prend forme, dans un espace temps donné, élastique et transformable .
Si l’oreille est un filtre, un réceptacle, le Lobe est un générateur de sons, puissant, sensible et vertébré. Cet ensemble de 23 musiciens improvisateurs a été créé en octobre 2010 sous l’impulsion de la chanteuse-accordéoniste Claire Bergerault.
Expérimentale, contemporaine, abrasive ou minimale, la musique du Lobe se situe à la frontière de l’écriture et de l’improvisation, l’une ou l’autre étant perpétuellement questionnée.
La matière sonore étant en constante évolution, il s’agit là de porosité, d’échanges et d’aller-retours entre les musiciens et la chef d’orchestre dans un cadre esthétique singulier définit autour d’un langage commun de signes propres à l’orchestre.
Pour autant, la direction par gestes n’est pas systématique. Elle est envisagée comme un chemin possible car c’est une musique qui s’écrit dans l’instant, dans l’écoute et dans le partage d’un même engagement.
La préoccupation du son est constante : le rapport entre l’électronique et l’acoustique, la spatialisation, la voix s’amalgamant au timbre orchestral sont autant de pistes à ce travail de recherche. L’intensité, l’opacité, l’épaisseur du son naissent de l’intention, du soin apporté au son aussi bien que du traitement que l’on veut bien lui accorder. Alors, la musique peut prend forme, dans un espace temps donné, élastique et transformable .
FOUCAULT
EN
CALIFORNIE
"Une synesthésie incroyable, des mondes grandioses d'enchantement, un paradis proustien retrouvé"
En 1975, lors d’un voyage en Californie, Michel Foucault s’est aventuré dans la Vallée de la Mort accompagné de Simeon et Michael, deux jeunes américains férus de musique, de philosophie et de LSD. De leur « voyage » que Foucault décrira comme l’une des « expériences les plus importantes de sa vie » est né ce récit hallucinant et inédit.
Consigné à l’époque par Simeon Wade, cet épisode a longtemps été sujet à caution, considéré comme tenant davantage de la légende que de la réalité, jusqu’à ce que la journaliste Heather Dundas s’y intéresse de plus près… Conçue comme un entretien à deux voix, cette lecture musicale est une plongée dans le souvenir « sous trip » de Simeon.
Un témoignage sensible et émouvant où les mots de Foucault, en pleine montée, résonnent dans la vallée avec Chopin, Strauss ou Stockhausen…
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Présentée pour la première fois à la Médiathèque François-Mitterrand pour la Nuit de la Lecture en janvier 2022, cette adaptation musicale de Foucault en Californie est le fruit d’une intuition de Patrick Treguer, directeur du lieu multiple Espace Mendès France : réunir avec ce texte deux artistes en tous points différents, si ce n’est, comme le philosophe, d’être natifs de Poitiers.
Simeon Wade
Lecture musicale de "Foucault en Californie"
de Simeon Wade - éditions Zones
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FRANÇOIS SABOURIN : adaptation et mise en lecture.
CLAIRE BERGERAULT : voix, electronique, composition.
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En coproduction avec Les Ateliers du Panorama